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L’encens, l'éclairage tamisée et l’ambiance feutrée l’accueillirent avec la délicatesse privée aux régions où les siècles parait évident suspendu. Il referma mollement la porte à la suite lui, notamment pour se tempérer du monde extérieur et rejoindre foncièrement dans cet site où la voyance gratuite allait, pour un moment, lui révéler un fragment de ce qu’il cherchait. Eulalie l’invita à s’asseoir sans une expression, ses gestes empreints d’une amitié silencieuse. Elle savait que certains touristes n’avaient absolument aucun besoin de longues introductions, que la jolie voyance agissait certaines fois avant même que les cartes ne soient posées sur la table. L’homme, visiblement épuisé, posa ses tout sur ses genoux, son regard fuyant les cartons magiques qui l’entouraient. Il n’était pas venu par intérêt ni par amusement. Quelque chose l’avait poussé ici, une nécessité impérieuse qu’il n’avait pas révélé ignorer. 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L’homme releva légèrement les yeux poésie Eulalie, et dans ce libre regard, elle sut qu’il avait compris. Il n’avait nul besoin de plus de cartes, ni de longues réponses. Ce qu’il venait concentrer ici, il l’avait déjà trouvé en lui-même. La voyance gratuite avait librement mis en vie ce qu’il refusait de voir. Il se redressa lentement, et une étrange tranquillité se peignit sur ses face fatigués. La nuit, sur votre route, continuait d’étendre son manteau d’étoiles, peignant silencieusement de tout ce qui se déroulait derrière ces murs. Eulalie, sachant que cette seance au téléphone touchait à sa fin, rassembla les cartes et les rangea à ras, donnant l’énergie de la consultation dissiper délicatement. L’homme, très assis, semblait régler le poids de ce qu’il venait d’expérimenter. Dans une heure, il quitterait ce lieu, emportant avec lui ce que la jolie voyance lui avait révélé, et cependant, un doigt de ce sérénité intérieur qu’il croyait avoir perdu. Le chat s’étira longuement avant de sauter sur une chaise voisine, message que l’équilibre avait duré rétabli. La nuit n’était toujours pas cloturée, et déjà, quelque part dans la cité endormie, un autre visiteur ressentait peut-être cet ensemble d' informations inexplicable, ce frisson qui le pousserait, lui aussi, à franchir la porte du salon d’Eulalie. La jolie voyance, infinie et insaisissable, continuait son œuvre, tissant son portée dans les âmes qui cherchaient à compter ce que l’univers murmurait à leur esgourde.